Le journal de l'Association pour la déviation de Saint-Denis-sur-Sarthon (ADSDS) est le blog d'un collectif créé dans le but de faire aboutir au plus vite un projet de déviation de la nationale 12, dans l'Orne (61), à Saint-Denis-sur-Sarthon.
Félicitations ! Magnifique entourloupe de la part de l’État qui, prétextant la réponse à une question qui ne nous a pas été posée, en profite pour se désengager officiellement du projet de déviation de Saint-Denis-sur-Sarthon.
« La consultation publique, réalisée fin 2022, a donné lieu à une expression très majoritairement négative de toutes les personnes qui se sont exprimées. Il est donc décidé de ne pas donner suite, à court et moyen terme, à la mise à 2×2 voies de la déviation de Saint-Denis-sur-Sarthon ».
Soyons bienveillants et passons outre l’erreur dans le texte qui parle du passage de la déviation à 2×2 voies (ce qui suppose que Saint-Denis serait déjà dévié) au lieu de la création d’une déviation à 2×1 voies, il s’agit là très certainement d’une erreur de retranscription plutôt que de la marque d’une quelconque ignorance du préfet sur le sujet.
Ce qui nous intéresse est ailleurs, et peut-être est-il temps de faire preuve ici d’un peu d’honnêteté. Alors oui, des mécontents, il y en a et il y en aura toujours et ce sera toujours ceux qu’on entend le plus, même quand on ne leur demande pas leur avis. Mais je m’interroge :
Quelle est l’expression de la très grande majorité qui ne s’est pas exprimée lors de la dite consultation, celle des riverains complètement désabusés après plus de 70 ans de promesses non tenues et de mensonges ?
Quelle est l’expression des millions d’usagers de la N12 ?
Et bien c’est peut-être parce qu’ils n’y croient plus, et peut-être aussi surtout parce qu’on ne leur a pas demandé leur avis qu’ils ne se sont pas exprimés.
En effet, j’ai assisté à l’une des deux consultations publiques de la fin 2022 et la seule question posée concernait le choix d’une variante entre Pacé et St-Denis, en aucun cas sur le fait ou non de dévier St-Denis. Parce que cette question là, ça fait bien longtemps que les dionysiens, les riverains, les élus locaux et les usagers y ont répondus, et plutôt deux fois qu’une :
Entre autres, lors de la pétition de 2015, signée par plusieurs centaines de personnes, y compris tous les élus locaux ou aspirant à le devenir, ou lors de l’enquête d’utilité publique qui a mené à la déclaration d’utilité publique de la déviation de Saint-Denis-sur-Sarthon en 2005. Mais ces voies là ne comptent pas, n’est-ce pas ?
Serait-ce là une nouvelle forme de démocratie ? Du genre : c’est celui qui crie le plus fort qui gagne?
On pourrait croire, vu de l’extérieur, que tout ceci s’apparente à une grosse farce… si cela n’en devenait pas aussi émétique… La honte.
Je profite de cette petite tribune pour saluer et remercier chaleureusement Michel Julien, ancien maire de Saint-Denis-sur-Sarthon, pour son engagement sans faille en faveur de la déviation, privilégiant alors l’intérêt général face à quelques intérêts particuliers.
« C’est la mort du commerce ! » Voici en substance ce que l’on peut entendre et même lire, à chaque fois qu’il est question de la déviation de Saint Denis sur Sarthon. La presse en fait ses choux gras et vu de l’extérieur, on pourrait croire que c’est le seul argument valable dans la prise de décision concernant la déviation.
Qu’en est-il réellement de cette croyance ? Car oui , ce n’est en fait pas d’un argument qu’il s’agit ici mais bien d’une croyance, voire d’un dogme tellement cela semble inéluctable dans l’esprit de certains.
On pourrait tergiverser pendant des heures en arguant que pour tel commerce, le salon de coiffure par exemple, ça ne changerait probablement pas grand-chose. Que pour la station service, par contre, ce ne serait pas bon, oui, mais une déviation, ça rend le village plus attractif pour les activités touristique ou que ce serait favorable aux transactions immobilières…
Débat stérile, ce ne sont là que des conjectures qui ne feront changer d’avis à personne.
Qu’un commerçant veuille défendre son commerce, c’est normal et tout à fait légitime. Mais est-il pour autant plus légitime qu’un riverain de la N12 qui veut assurer sa sécurité et améliorer son cadre de vie ?
Et puis qui croire, la presse ? Son but c’est de vendre du papier, pas de diffuser une vérité pure, son jugement est biaisé. Les élus ? Ils ne veulent pas se mettre qui que ce soit à dos, et c’est normal : Biaisés . Moi-même ? Je suis favorable à la déviation, biaisé. Les commerçant ? Ils pensent à leur commerce : Biaisés. Les habitants, ils ont lu la presse, argument d’autorité : « si c’est écrit, c’est que c’est vrai ! »: Biaisés.
Bref, nous sommes tous biaisés. Ce qu’il nous faudrait ici, c’est une ou plusieurs preuves tangibles, chiffrées si possible, qui infirmeraient ou confirmeraient la croyance que la déviation c’est mauvais pour le commerce.
J’ai donc pensé à comparer Saint-Denis à d’autres villages du bassin de vie d’Alençon, qui auraient trois caractéristiques communes, à savoir une taille équivalente, une distance depuis Alençon approximativement similaire à Saint-Denis et qui feraient aussi partie de la troisième couronne d’Alençon, mais qui, par contre, ne seraient pas traversés par un axe routier important. Sachant que Saint-Denis est à environ 10 km d’Alençon et a actuellement 1128 habitants et me semble t-il 8 commerces, voici ce que j’ai rapidement trouvé (je n’ai pas trouvé de contre-exemple valable) (source Wikipédia) :
La Fresnaye sur Chédouet : 14 km d’Alençon, 920 habitants, 6 commerces.
Sougé le Ganelon : 17 km d’Alençon, 865 habitants, 8 commerces .
Radon : 9 km d’Alençon, 1037 habitants, 9 commerces.
Là, statistiquement, moi, je pense qu’ il n’y a plus aucune raison de penser rationnellement que le trafic de la N12 favorise le commerce à Saint-Denis, Radon ferait même plutôt mieux. J’émets donc ici une théorie argumentée mais je n’en fait cependant pas un dogme, car si quelqu’un me présente des preuves qui infirment ma théorie et que je juge ces preuves valables, je suis prêt à adapter mon niveau de croyance sur le sujet.
On pourrait faire de même avec tous les autres sujets qui concernent la déviation : la sécurité, le cadre de vie, l’impact agricole, l’impact écologique… Hiérarchiser chacun de ces sujets : Qu’est- ce vous semble le plus important ? Le commerce en général ? Chaque commerce en particulier ? Le cadre de vie ? La sécurité ? …
C’est la compilation de tous ces résultats qui peut nous permettre d’avoir un avis suffisamment éclairé sur cette question aux enjeux très importants pour la population, mais aussi pour tous les usagers de la N12. J’ai moi-même fait cette synthèse et ai ainsi pu me forger une opinion sur des bases que je juge suffisamment solides. J’invite toutes celles et ceux qui sont concernés par le sujet à en faire autant.
Ne nous laissons pas berner par les dogmes et les arguments d’autorité. Ni les élus, ni les commerçants, ni les agents de la DREAL, ne sont d’avantage des experts qualifiés en conséquences d’une déviation sur le commerce en milieu rural que moi, ou que vous.
Cela fait effectivement plus de six ans depuis la dernière publication. Le projet de déviation étant lancé, nous n’avions plus vraiment de rôle à jouer et nous sommes retournés à nos vies bercés par le flot quotidien des camions. En 2021, face à la platitude de l’électro-encéphalogramme de l’activité de l’association, nous avons choisi, à l’unanimité, de la débrancher définitivement. C’est donc à titre tout à fait personnel que j’écris de nouveau sur ces pages et dans les prochaines.
Il m’a fallu donc creuser très profondément pour déterrer ce blog, et je ne suis pas certain d’en comprendre tous les rouages. Je m’excuse donc par avance pour les éventuelles bizarreries lors des prochaines publications.
Des nouvelles donc, de la déviation. J’imagine que la plupart d’entre vous aura compris que le précédent projet, celui de 2015, dont il est question dans les articles précédents, s’est lui aussi, à l’instar de ses prédécesseurs que je ne compte plus, volatilisé, pfffuiiitt… Plus au normes… Poubelle… En même temps, quand les normes changent tous les ans et que la procédure avant d’engager des travaux dure au minimum quatre ans, c’est pas gagné. Mais, rassurez vous citoyens, l’état ne nous a pas oubliés, et dans son immense mansuétude, il nous honore d’une j’aiditquejenecomptaisplusième fournée de déviations aux variantes multicolores.
Seulement voilà, dans ce nouveau processus, nous en sommes déjà au stade où on nous demande notre avis sur la couleur de notre variante préférée, et il ne nous reste que cinq jours pour nous prononcer (jusqu’au 12 décembre 2022). Maintenant, le plus simple pour donner votre avis, c’est par mail, et c’est à cette adresse :
Puis, pour terminer cet article, je vous mets en copie le courrier que j’ai moi-même adressé à la DREAL pour leur faire part de mon choix argumenté. Vous pourrez voir que les variantes sont à peu près les mêmes que celles proposées en 2015, avec deux nuances d’importances : la déviation de Pacé est devenue facultative, et la voie de chemin de fer est devenue une voie verte. Bien sûr, cette fois ci, le choix que j’exprime n’engage que moi, chacun étant évidement libre de choisir la variante qu’il préfère :
Madame, Monsieur
Dans le cadre de la consultation concernant la déviation de la RN12 de Pacé -Saint Denis sur Sarthon, je me permets de vous envoyer ici mes réflexions personnelles. En préambule à ces réflexions, voici quelques précisions :
Bien qu’ayant été vice-président de l’Association pour la Déviation de Saint Denis sur Sarthon , c’est à titre personnel que je vous écris, les idées développées ci-après n’engageant que moi.
J’ai eu l’occasion, lors du mandat de vice-président cité ci-dessus, d’avoir eu en charge la compilation et la synthèse de l’énorme dossier « déviation » accumulé depuis 1948, et donc d’en avoir une certaine connaissance, même huit ans après.
Ce même mandat m’a aussi permis, entre autre lors de la co-animation de plusieurs réunions publiques, de recueillir les avis des personnes présentes, très majoritairement favorables à la déviation, à l’exception d’agriculteurs légitimement inquiets pour leurs terres et l’accès à leurs parcelles, et des commerçants, inquiétés par la baisse de clientèle et donc de chiffre d’affaire que pourrait occasionner la déviation ( La grande majorité ayant pris le risque de s’installer en connaissance de cause après que la déviation soit déclarée d’utilité publique en 2005), cette baisse de fréquentation reste toutefois à démontrer, étant donné que le bourg, libéré du flot incessant de voitures et de camions gagnerait substantiellement en accessibilité et en attractivité . J’ai pu aussi constater l’extrême méfiance généralisée de la population face aux multiples « promesses » non tenues de déviation. Défiance légitimement confortée par bientôt 75 ans d’ »études ».
Voici donc mes réflexions, développées en trois parties : La déviation de Saint Denis, la déviation de Pacé, puis le choix des variantes.
La déviation de Saint Denis :
Concernant le bourg de Saint Denis, il me parait inutile de développer une fois de plus ici les gains énormes et évidents en terme de sécurité et de cadre de vie qu’engendrerait pour l’ensemble de la communauté dionysienne la mise en place d’une déviation. Je ne reviendrai donc pas sur les drames de la circulation qui ont endeuillés Saint Denis et me contenterai donc ici, afin de soutenir le projet de déviation, de livrer le témoignage personnel concernant la sécurité de ma propre famille : Préalablement à ce témoignage, je tiens à préciser quels sont les intérêts personnels en jeux face à ce projet de déviation de Saint Denis : amélioration évidente de la sécurité (développée ci-après), amélioration du cadre de vie, principalement sonore, revalorisation de l’habitat.
Habitant à Saint Denis depuis 25 ans, au bord de la nationale 12, sur une section hors agglomération limitée (en théorie ) à 80 km/h avec une visibilité extrêmement réduite et insuffisante (sommet de côte), l’accès à la voie est toujours source de danger d’autant plus lorsque nous sommes obligés de traverser la route que ce soit pour rentrer ou sortir, notre vie et celles des autres usagers est constamment mise en péril,
Depuis la fin des confinements, l’ouverture de la voie verte et le développement du cyclisme, nous sommes les témoins de l’augmentation du trafic à vélo sur la nationale. Pratiquant moi-même ce mode de déplacement quotidiennement, je n’ai pas d’autre choix, pour rejoindre la voie verte ou autre que de traverser deux fois la nationale et de l’emprunter sur au moins 500 mètres. Je pense qu’il est ici inutile de décrire les dangers d’une telle pratique…
En 25 ans, de mémoire, nous avons assisté, à moins de 50 mètres de chez nous, à un camion couché sur la voie, un autre couché avec sortie de route, trois accrochages liés aux bouchons et la mauvaise visibilité, un accident avec désincarcération et hospitalisation.
– La déviation de Pacé :
Concernant la déviation de Pacé, je n’ai aucun intérêt personnel (ni foncier, ni financier) autre que celui d’usager. En tant que tel, je ne suis pas du tout convaincu de l’intérêt réel et des gains supposés d’un tel ouvrage pour les quelques raisons que voici :
La nationale 12 ne passe pas dans le bourg de Pacé, qui se trouve donc en quelque sorte déjà dévié et épargné de la circulation.
Il y a actuellement très peu de riverains à l’actuel tracé de la nationale.
La circulation y est actuellement assez fluide et la visibilité correcte.
Une déviation pourrait inciter certains automobilistes à « couper » par l’ancien tracé (plus court) afin de doubler les camions.
De plus, une déviation au nord de Pacé pourrait, selon les modalités de sa réalisation, nettement compliquer l ‘accès des habitants à la voie verte.
En bref, des travaux conséquents mais des gains minimes pour des enjeux somme toute limités.
Ces remarques sont valables pour les deux types de déviations envisagées. J’ajouterai que pour la version longue de la déviation, il y aurait en plus une énorme emprise sur les terres agricoles, une grosse nuisance pour le hameau de la Fortinière, enfermé entre les deux routes, et qui serait de plus lui aussi privé de l’accès à la voie verte.
Le choix d’une variante :
Concernant le choix d’une variante, je n’ai d’intérêt personnel qu’en tant qu’usager de la nationale et en tant qu’usager de la voie verte.
la variante courte (violette BCDEF) conserverait l’actuel tracé de la nationale au delà du carrefour de la route de la Roche Mabile (RD 250), coupant de fait la voie verte pour ensuite, au milieu de la côte du Bonnet, partir vers le sud et recouper la voie verte pour rejoindre la section déviation de Saint Denis. Rien qu’à l’énoncé, on aura compris que cette variante, aussi économique soit-elle ne répond nullement aux enjeux de sécurité, à savoir, supprimer les deux principaux points noirs de la section entre Saint Denis et Pacé : le carrefour voie verte RD250 et les virages de la Fortinière. Pire, elle en rajoute un troisième, une traversée de la voie verte supplémentaire.
La variante medium (bleue BDEF) qui démarrerait immédiatement à l’ouest du hameaux Villiers pour rejoindre la section déviation de Saint Denis supprime bien le carrefour avec la RD250 et la traversée de la voie verte mais conserve, dans sa version sans déviation nord de Pacé, les virages extrêmement dangereux de la Fortinère, où la visibilité des habitants souhaitant s’insérer dans la circulation est quasi nulle. Je ne reviens pas sur la version avec déviation longue de Pacé déjà évoquée précédemment (BDF’F).
La variante longue (Jaune BEF) prend sa source à la sortie de Pacé pour rejoindre la section déviation de Saint Denis. Cette variante, épurée de sa version avec déviation courte au nord de Pacé pour les raisons précitées est à mon avis celle qui répond le mieux aux enjeux de sécurité, de cadre de vie et a, dans cette version, une emprise agricole modérée. De plus, c’est cette version qui avait été retenue par l’association pour la déviation de Saint Denis en 2015-2016 et surtout , celle qui fut retenue et déclarée d’utilité publique en 2005 .
Dans l’espoir de voir enfin la réalisation de cette déviation tant attendue et ce, dans le respect des délais, je vous prie de recevoir mes sincères salutations.
Projet de déviation de Saint-Denis-sur-Sarthon et Pacé et d’aménagement du créneau de dépassement de Gandelain
Du mercredi 28 septembre 2016 à 9h00 au vendredi 28 octobre 2016 à 16h00, une concertation publique relative à la RN12, projet de déviation de Saint-Denis-sur-Sarthon et Pacé et d’aménagement du créneau de dépassement de Gandelain, sera organisée par la DREAL Normandie au titre de l’article L103-2 du code de l’urbanisme.
Les informations relatives à ce projet seront disponibles à partir du 28 septembre 2016 :
en Mairies de Gandelain, Pacé et Saint-Denis-sur-Sarthon, département de l’Orne, et de Ravigny, département de la Mayenne, aux jours et heures d’ouverture ;
sur les sites internet de la Préfecture de la région Normandie, de la Préfecture de l’Orne et de la DREAL Normandie.
Deux réunions publiques seront organisées à la salle polyvalente de Saint-Denis-sur-Sarthon :
le mercredi 5 octobre 2016 à 20h00 ;
le vendredi 14 octobre 2016 à 18h30.
Les observations et propositions sur le projet pourront être faites :
sur les registres mis en dépôt en Mairies de Gandelain, Pacé et Saint-Denis-sur-Sarthon, département de l’Orne et de Ravigny, département de la Mayenne, aux jours et heures d’ouverture ;
sur les sites internet de la Préfecture de la région Normandie, de la Préfecture de l’Orne et de la DREAL Normandie ;
par courrier à l’adresse suivante : DREAL Normandie – Service Mobilités et Infrastructures – 10 Boulevard du général Vanier – CS 60 040 – 14 006 Caen Cedex ;
lors des réunions publiques.
A la clôture de la concertation, un bilan sera réalisé et mis à disposition du public :
en Mairies de Gandelain, Pacé et Saint-Denis-sur-Sarthon, département de l’Orne et de Ravigny, département de la Mayenne, aux jours et heures d’ouverture ;
sur les sites internet de la Préfecture de la région Normandie, de la Préfecture de l’Orne et de la DREAL Normandie.
Pour plus de renseignements contacter Eric Bogaert 02 50 01 83 91. »
La variante préférentielle qui sera portée à la concertation est la variante suivante (en bleu) :
Cette variante correspond à la N°1 présentée lors de la quatrième réunion du comité technique du 10 février 2015 (voir notre article à ce sujet ici). Celle-ci reprend le tracé du projet de déviation précédant qui avait été totalement approuvé par la population et les propriétaires lors de l’enquête d’utilité publique de 2005.
La concertation :
(extrait du diaporama présenté en réunion du comité technique du 7 juillet 2016)
« ➢ Pourquoi : Informer, écouter et dialoguer avec le public et les différents acteurs locaux, optimiser le projet
➢ Comment :
✔ Mise à disposition d’un dossier de concertation (dans les mairies, lors des réunions publiques, sur le site internet de la DREAL Normandie)
✔ Un communiqué et un dossier de presse
✔ Des affiches mises à dispositions des communes concernées qui en assureront la mise en place
✔ Deux réunions publiques
✔ Plusieurs moyens de recueil des questions et avis (échanges avec la salle lors des réunions publiques, registres dans les mairies, boite mail dédiée)
✔ Un bilan de la concertation réalisé par le maître d’ouvrage et mis à disposition du public
➢ Durée : 1 mois du 26 septembre au 26 octobre 2016 »
Voici le planning prévisionnel présenté le 25-11-2015 lors de la deuxième réunion du comité de pilotage sous la présidence de Madame David, Préfet de l’Orne :
●Études d’opportunité de phase 2 (comparaison des variantes et
choix de la variante préférentielle): de octobre 2015 à octobre 2016
●État initial jusque mi-janvier 2016 (mesures de bruit et relevés
faune flore en cours)
●Définition puis comparaison des différentes variantes : de mi-
janvier 2016 à avril 2016
●Préparation de la concertation : mai 2016
●Concertation publique L300-2 : juin 2016 (bilan établi durant l’été
2016)
●Études préalables (étude approfondie de la variante retenue suite à
la concertation) et constitution des dossiers réglementaires : du
4ème trimestre 2016 à mi 2017
●Constitution des dossiers réglementaires (dossier d’enquête
publique, évaluation socio-économique,…), concertation inter-
services et saisine de l’autorité environnementale : de mi-2017 à
mi-2018
●Enquête publique : mi-2018
●Acquisitions foncières et premiers travaux dans le cadre du CPER
2015-2020 (4,8 M€ inscrits)
L’Association pour la Déviation de Saint-Denis-sur-Sarthon a le plaisir de vous convier à son assemblée générale annuelle, qui se tiendra dans la salle de réunion du CRIL (deuxième étage) à St-Denis-sur-Sarthon, le vendredi 29 janvier à 20h.
À l’ordre du jour :
-Rapport moral.
-Rapport financier.
-Projets.
-Questions diverses.
-Verre de l’amitié.
Voici la carte des cinq variantes présentées lors de ce comité.
Toutes ces variantes sont à 2 voies bidirectionnelles sous prétexte que la fréquentation actuelle de la nationale ne justifie pas une 2×2 voies.
Les variantes 2 et 5 (jaune et rouge) passant au nord de St-Denis semblent d’ors et déjà abandonnées. Le comité continue d’étudier les variantes 1, 3 et 4 (respectivement rose, bleue et verte) avec une préférence pour la 3.
L’avis de l’association sur les trois variantes restantes :
-La variante 1 (rose) a notre préférence, simplement parce qu’elle reprend le tracé du projet de déviation précédant qui avait été totalement approuvé par la population et les propriétaires lors de l’enquête d’utilité publique de 2005.
-La variante 3 (bleue) nous convient sous réserve qu’elle ne compromette pas le projet de voie verte sur la ligne de chemin de fer et qu’elle n’occasionne pas de nuisances, au moins sonores, supplémentaires aux habitants de la Fortinière.
-La variante 4 (verte) nous semble être la plus mauvaise de ces trois variantes car, d’une part, elle ne supprime pas la section actuelle très accidentogène entre St-Denis et Pacé, notamment le carrefour au passage à niveau, et les virages de la Fortinière ; et d’autre part parce qu’elle est l’exemple typique d’une déviation au rabais ratée qu’une bonne part des automobilistes risque de ne pas prendre afin de doubler les camions en passant tout droit et le plus vite possible par le bourg.
Journal de l'Association pour la déviation de Saint-Denis-sur-Sarthon (ADSDS) 